La maison IV
Dans
l’îlot
III
situé
au
nord-est
de
l’insula
I,
plusieurs
domus
ont
été
partiellement
reconnues.
La
plus
remarquable,
la
maison
IV,
qui
se
trouve
en
grande
partie
au-delà
des
limites
du
terrain,
a
été
édifiée
au
début
de
notre
ère
sur
un
espace
occupé
auparavant
par
des
installations artisanales.
Dans
les
premières
décennies
du
II
e
s.
on
assiste
à
la
réfection
des
sols
et
au
renouvellement du décor mural.
Les
trois
pièces
disposées
en
enfilade
longeant
la
rue
C
au
nord-est
étaient
toutes
les
trois
ornées d’un pavement en
opus sectile.
La
salle
A,
une
salle
d’apparat
très
richement
décorée,
avait
un
tapis
composé
de
marbres
polychromes importés de tout le bassin méditerranéen et bordé de dalles de schiste.
Des
peintures
murales
d’une
grande
qualité
avec
scènes
mythologiques
ornaient
les
murs.
La
seule
qui
nous
soit
parvenue,
bien
qu’incomplète,
représente
le
moment
où
Phaéton
réunit les chevaux qui vont conduire le char d’Apollon.
Au
cours
du
IIe
s.,
la
maison,
qui
devait
s’ouvrir
sur
le
decumanus
C,
s’agrandit
au
détriment
de
l’espace
public
par
l’adjonction
de cours ou de porches.
Après
son
abandon
définitif
au
début
du
IIIe
s.,
l’espace
est
réoccupé
par
des
installations
artisanales,
comme
une
fullonica
,
atelier
pour
le
traitement
de
la
laine, qui annexent toute la largeur de la rue.
Les
autres
domus
,
la
maison
VI
ou
la
maison
VII
de
cet
îlot,
n’ont
été
que
peu
dégagées
et
sont moins bien connues.
Les maisons I et II
Situées à l’est et à l’ouest du site, elles n’ont pas à ce jour fait l’objet de fouilles mais des
sondages ont révélé l’existence de pavements en mosaïque.
Durant
le
Haut
Empire,
le
Clos
de
la
Lombarde
est
un
quartier
résidentiel occupé par de riches demeures.